Retour sur la Nuit des sans-abri 2025

Le vendredi 17 octobre dernier, des dizaines de personnes de la population maskoutaine étaient rassemblées au parc Casimir-Dessaulles pour prendre part à La Nuit des sans-abri.

Une vigile de solidarité qui a été rendue possible grâce à toutes ces personnes unies autour d’une volonté d’agir et de sensibiliser la population !

Dès 16 h, les personnes participantes se sont jointes à la soirée dans une ambiance, à la fois décontractée, chaleureuse et engagée qui a été marquée par des prestations artistiques variées. Le comité organisateur tient d’ailleurs à souligner la belle générosité de tous les artistes !

Les organismes communautaires qui étaient sur place ont pu profiter de l’occasion pour partager de l’information sur les services disponibles et les moyens de soutenir les personnes en contexte de vulnérabilité. La Commission des droits de la personne était également sur place afin d’informer et de sensibiliser la population maskoutaine sur les droits des personnes en situation d’itinérance.

La Nuit des sans-abri est aussi l’occasion de nommer la plateforme de revendications, afin que chaque personne puisse vivre dans la dignité. L’animateur de la soirée a pris le temps d’adresser les demandes suivantes aux élu-es qui étaient sur place :

• Un revenu décent pour tous-tes

• Un grand chantier de logements sociaux et abordables

• L’accessibilité à des soins de santé (mentale et physique)

• Un investissement majeur en éducation

• L’amélioration de l’accès à l’aide sociale

• Le droit de cité

• Un meilleur financement pour les organismes communautaires

• La lutte à la judiciarisation

• L’assurance d’un réel filet social pour tous-tes, sans discrimination

Le dévoilement des prix Coup de cœur, Coup de masse et Coup de pelle fut un moment fort de la soirée. Une occasion de mettre en lumière les avancées, mais aussi les obstacles et les réalités complexes entourant la lutte contre l’itinérance.

Coup de cœur :

Les projets collectifs portés par la Table solidarité itinérance maskoutaine (TSIM) qui ont eu un grand impact dans la communauté. En effet, cette année, le travail concerté des membres de la TSIM a mené à l’ouverture d’une maison de chambre communautaire, à la prolongation du poste de l’agente en cohabitation sociale à la Ville de Saint-Hyacinthe et l’installation de casiers communautaires destinés aux personnes en situation d’itinérance.

Coup de masse :

Au premier ministre du Québec, François Legault et son gouvernement, qui ont refusé de signer la déclaration commune du Réseau Solidarité Itinérance Québec (RSIQ). Ceci semble démontrer que cet enjeu n’est pas une priorité pour eux.

Coup de pelle :

À Santé Québec pour la pression et l’urgence de trouver des projets pour un financement dans le cadre du Plan de réponse communautaire aux campements (PRCC) et que ce financement n’a toujours pas été livré près d’un an plus tard. Ceci crée une incertitude dans l’accomplissement de projets structurants pour notre communauté.

La soirée s’est clôturée par la traditionnelle soupe de la solidarité, préparée avec amour par les personnes du Centre d’action bénévole, symbolisant le partage et la chaleur humaine au cœur de cette initiative.

Rappelons-nous que la crise du logement, la hausse du coût de la vie et l’exclusion sociale demeurent des enjeux préoccupants dans la région maskoutaine et ailleurs au Québec, il est important de se rappeler que personne n’est à l’abri de se retrouver en situation de vulnérabilité.

Le comité organisateur tient à remercier chaleureusement les bénévoles, les artistes, les partenaires et les donateurs qui ont tous-tes contribué au succès de cette édition. Grâce à leur appui, La Nuit des sans-abri de Saint-Hyacinthe continue d’être un rendez-vous annuel humain, solidaire et porteur d’espoir pour toute la communauté !

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 La nuit des sans-abri de Saint-Hyacinthe est rendue possible grâce au comité organisateur :

• Emilie Auclair, Maison alternative de développement humain (MADH); 

• Luc Bronze, Centre d’action bénévole, région Saint-Hyacinthe;

• Jeannot Caron, citoyen engagé;

• Josianne Daigle, Centre d’intervention jeunesse des Maskoutains (CIJM) /Coin de rue;

• Suzanne Demers, Auberge du Cœur Le Baluchon;

• Alexann Fleury, Maison alternative de développement humain (MADH);

• David Jean, Corporation de développement communautaire (CDC) des Maskoutains.